Dans notre précédent article, Arnaud nous a partagé son expérience personnelle de la mobilité à vélo. Aujourd’hui, à l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité, nous poursuivons cette série en mettant à l’honneur certains de nos collaborateurs·rices qui font la différence dans leur quotidien. À travers un audit mené il y a quelques semaines, nous avons pu identifier ceux et celles dont l’empreinte carbone en matière de transport est particulièrement réduite. Ces « meilleurs élèves » sont des exemples à suivre pour nous tous, et c’est avec plaisir que nous leur donnons la parole aujourd’hui.
Ces modèles de mobilité durable :
- Thomas, de la succursale de Martigny, récemment papa et éternel réticent des voitures.
- Vincent, de la succursale de la Sagne, ancien inconditionnel de la thermique mais reconverti depuis la trentaine.
- Cloé, de la succursale d’Yverdon, réformée des voitures thermiques depuis qu’elle n’habite plus à la campagne.
- Mathieu, de la succursale d’Yverdon, transporteur de courses à vélo.
Nous leur avons posé quelques questions pour mieux comprendre comment se déroulent leurs vies sans (ou avec très peu) de voitures thermiques. Leur parcours inspire et nous pousse à réfléchir à nos propres choix en matière de mobilité.
Le quotidien sans voiture thermique : leurs solutions de transport
Vincent : « Pour les petites distances : vélo et marche (bus par mauvais temps). Pour les longues distances : train, car postal. »
Cloé : « Tout ce qui est à moins de 30 minutes à pied, je le fais généralement à pied. Sinon parfois à vélo ou en bus et forcément les plus longs trajets je les fais en train. »
Mathieu : « À vélo pour les courtes distances, électrique le plus souvent, mais également « musculaire » parfois. En train pour aller plus loin et en mobility quand nécessaire. »
Thomas : « En général, j’essaie de me déplacer en train, ça m’évite des bouchons et je peux travailler pendant le trajet. Je trouve plus relaxant de voyager en train, même pour des trajets courts. »
L’évolution vers des modes de transport plus durables
Dans le passé nos protagonistes ne se sont pas toujours déplacés aussi durablement, mais leurs choix ont évolués au fil du temps. Thomas, par exemple, a toujours privilégié le train pour éviter le stress de la conduite : « J’ai toujours voyagé en train, car je trouve la voiture trop stressante et inefficace. »
Cloé, quant à elle, a remarqué d’autres inconvénients à posséder une voiture après son déménagement à Lausanne, où elle a renoncé à son véhicule : « Dès que j’ai déménagé à Lausanne, c’est devenu trop encombrant, je me suis donc séparée de ma voiture. »
Mathieu a lui aussi abandonné sa voiture après la naissance de son enfant, une étape décisive pour lui : « La vente de ma voiture a été une délivrance, je trouve plus cohérent de ne pas m’entourer d’1 à 2 tonnes de métal pour me déplacer. »
Vincent, après avoir été un inconditionnel de la voiture, a décidé, à 40 ans, de se désencombrer : « Je me suis débarrassé de ma voiture pour vivre plus en adéquation avec mes convictions écologiques. »
Les bénéfices : économie, bien-être et plus encore
L’un des grands avantages de la mobilité durable est bien entendu l’économie réalisée. Cloé témoigne : « Financièrement, ne plus avoir de voiture a été libérateur ! » Mathieu renchérit : « Les économies sont nombreuses : parking, assurance, service, essence, entretien, etc. »
En plus des économies financières, ces choix ont un impact positif sur leur bien-être. Vincent souligne que la pratique régulière du vélo maintient un fond de forme physique, et Cloé ajoute : « J’ai besoin de prendre l’air, me changer les idées en marchant, et cela me permet de ne pas avoir besoin d’aller à la salle de sport. »
Se sentir libre et flexible
L’un des aspects les plus appréciés par ces « meilleurs élèves » est la liberté que leur apportent ces nouveaux modes de transport. Mathieu se sent plus libre : « À vélo et en train, je peux aller partout en Suisse, et je n’ai plus de soucis pour trouver une place de parking. »
Cloé abonde dans ce sens : « Je me sens plus libre de ne pas devoir me soucier d’un tas de ferraille qui nécessite un entretien régulier. »
Pour Thomas, même si certains trajets peuvent être plus longs en transport public, cela reste une solution plus flexible et moins contraignante : « Nous avons pu profiter de la voiture de mes parents pour les trajets plus longs, mais autrement, c’est un vrai plaisir de ne pas être dépendant d’une voiture. »
Bravo à eux !
Ces témoignages montrent qu’il est tout à fait possible de repenser sa manière de se déplacer, et ce, sans sacrifier la liberté ou le confort.
Restez connectés pour découvrir les solutions innovantes qui permettent de réduire encore davantage notre empreinte carbone et de nous rapprocher d’une transition énergétique réussie. Dans le prochain épisode, nous reviendrons sur la semaine de Geoffrey, présent sur plusieurs événements clés de la mobilité électrique en Suisse romande.