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Portrait de Nicolas Macabrey: suivez le spécialiste de l’optimisation des entraînements électriques

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Ingénieur électricien diplômé de l’EPFL, Nicolas Macabrey a obtenu un doctorat portant sur la lévitation électromagnétique dans le cadre du projet Swissmetro. Depuis 2003, Nicolas évolue chez Planair. Il se considère donc comme un des « dinosaures de l’entreprise ». Malgré cela, sa motivation reste intacte car il participe, en tant que responsable des conseils d’optimisation des entrainements électriques, à faire bénéficier les clients de Planair de solutions rentables et économes en énergie.

Après avoir débuté dans le domaine des biocarburants, « à une époque où ce carburant renouvelable avait un futur en Suisse », Nicolas s’est spécialisé et a développé une expertise dans le domaine de l’optimisation des entraînements électriques en industrie depuis maintenant 7 ans. Un savoir-faire crucial puisque les entraînements électriques – tout élément entrainé par un moteur électrique, tel que ventilateur, pompe, etc. – représentent environ 50% du total d’électricité consommé en Suisse. « Et cette part atteint même 70 à 90% pour les industries transformatrices », nous dit-il. Avec l’apparition des variateurs de vitesse et l’amélioration de la performance des moteurs, ventilateurs et pompes, un grand potentiel d’optimisation énergétique de ces systèmes – généralement entre 20 et 40% - existe. Or, jusqu’à peu, les entreprises n’étaient pas conscientes de ce potentiel d’économie.

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Et c’est bien sur ce savoir-faire que Nicolas Macabrey met l’accent. Puisque le nombre d’entrainements et leur diversité sont importants, « une expérience et un « know-how » dans ce domaine permettent d’identifier et de cibler rapidement les meilleurs candidats aux économies ». Après cette phase d’identification, Nicolas Macabrey et son équipe sont en mesure de proposer des solutions d’optimisation poussées assurant des économies substantielles - entre 20 et 40% en général - pour ces « bons candidats ». Enfin, chiffrer ces solutions, préciser leur rentabilité et obtenir des subventions permet d’inciter les industriels à réaliser des économies en « évitant de prendre des vessies pour des lanternes ».

Après bientôt 15 ans passés au sein de Planair, Nicolas Macabrey n’est en aucun cas en manque de motivation pour relever les défis de l’optimisation des pompes, ventilateurs et autres entraînements électriques. Celui-ci se dit même ravi de devoir se renouveler en permanence pour évoluer et développer encore plus ces compétences en la matière.

Chez Isover à Lucens, Nicolas et son équipe ont permis de réduire de 40% la consommation électrique du système de refroidissement du four.